mardi 30 juin 2015

Sheila Hicks, une grande dame de l'art textile


Elle a montré dans les années 80 l'importance du textile dans l'art et l'influence des techniques primitives dans l'art.

Elle est née en 1934 à Hastings USA, elle vit à Paris depuis les années 60.elle nous a présenté à Bâle dans la partie Œuvres monumentales que l'on nomme"Unlimited"un travail appelé"The Treaty of Chromatic Zones,2015" littéralement : "le traité des zones chromatiques" dont voici quelques extraits

Il s’agit de bambous recouverts de laine d'alpaga entourés de fils de lin, de soie etc
Sheila Hicks à très tôt utilisé cette technique d'enroulement des matériaux souvent soyeux et lisses.Sheila Hicks se destinait à la peinture quand elle découvre les textiles du Pérou précolombien. Elle parcourt le Mexique , l'Amérique du Sud, s’initiant aux techniques des tisserands indigènes.


L'œuvre de Sheila Hicks se situe entre la tapisserie et la sculpture.
Elle utilise la laine, le coton et la soie. Aux fils de trame elle ajoute parfois de grosses mèches qui retombent en milieu de panneau sous forme de pompons ou de tresses d’un aspect précieux, quand il s’agit de soie - ou au contraire sauvage, lorsqu’elle travaille la laine brute.
Elle fabrique aussi ce qu’elle appelle des "cordes" et qu’elle fixe sur des fonds tissés; quand elle les laisse pendre librement, ou quand elle assemble des écheveaux, elle crée avec des fils des objets à trois dimensions . Sheila Hicks, dans son atelier caché au fond d’un passage au cœur du quartier Latin à Paris, dirige une petite équipe concentrée sur la réalisation des pièces, souvent destinées à des intégrations architecturales dans le monde entier, notamment l’impressionnant rideau de Théâtre au Kiryu Cultural Center de Gumna au Japon en 2001.
Elle investit la Grande rotonde du palais de Tokyo à Paris en 2014 avec une Oeuvre intitulée "Baôli", 
http://www.sheilahicks.com/

Vue de l'exposition de Sheila Hicks
 "Baôli", 2014, Palais de Tokyo (Paris)


dimanche 28 juin 2015

Rolande 91 ans, a fait de la place dans sa chambre de maison de retraite pour sa machine à coudre

 
Eh oui encore un effet de cette incroyable action. Rolande a installé sa machine à coudre  dans sa chambre. Elle a appris à coudre seule toute jeune.Elle vit aujourd'hui à la maison de retraite de Senones.
Là ou travaille une de nos belles grandes cousines, Isabelle Mangold. C'est une animatrice de la grande dynastie des " tout est possible". Elle ouvre continuellement les portes de sa maison de retraite, pour y faire entrer les vents de la vie.
Mardi dernier , elle a emmené Rolande  sa fille  à l'atelier de création de Brigitte Bourdon à Thaon les Vosges. Histoire de sortir pour mieux comprendre le travail sur les boites à couture.
Yvonne 93 ans les accompagnait, elle est  originaire de Raon l'étape. Elle était couturière. Elle a toujours cousu, pas étonnant que cette action la passionne. Elle travaille actuellement sur l'abécédaire.

 Si vous souhaitez  rencontrer ces deux cousines, n'hésitez pas à appeler la maison de retraite au 03-29-52-44-44 pour prendre rendez-vous avec l'animatrice.  Avec dans vos mains  des petits gâteaux maison au moment du thé, vous allez passer un moment délicieux de papotage.. Il suffit juste de pousser la porte des maisons de retraite pour rencontrer leurs habitantes. Alors vous êtes cap ? et si vous le faites.. n'oubliez pas de nous envoyer les photos.

samedi 27 juin 2015

VU A LA TELE


C'est tout simple.
Vous cliquez sur le lien. Vous choisissez le reportage " Cousines de coutures" et vous pouvez consommer sans modération, ce beau reportage.
Merci à Ludovic Bassiliat et Jordine pour ce chouette reportage de Vosges Télévision.





http://www.vosgestelevision.tv/info/info/2015-06-17 

Annie la frivole et Bernardette la copiste

Dans le jeu collectif des 45 familles de cousines de notre incroyable conjugaison. A Saulxures..
il y a de drôles de dames.
Bernadette qui a copié le logo de Brigitte Bourdon à la couleur prés.. sauf le support préférant un petit napperon blanc brodé.
Trop, trop  joli!
Annie Claudel  c'est la femme invisible. Ben oui elle ne veut pas qu'on la filme, qu'on la prenne en photo..
Juste les mains.
Heureusement on avait notre manequin vedette Catherine Vatrey pour la démonstration des magnifiques frivolités que confectionne Dame Annie.
A noter qu'elle donne des cours de frivolités. Bon attention, je précise de frivolités de " dentelle à navette". Rien à voir avec les autres frivolités..Vous pouvez ainsi la retrouver un de ces samedis après midi  à Remiremont che Patchoulaine.
Il y a une petite vidéo(juste en dessous du napperon de Bernadette) pour vous montrer toutes les belles choses que l'on peut faire avec cette petite navette là ! et en espagnol en plus..on voyage avant de partir en vacances.




vendredi 19 juin 2015

Olga de Amaral, artiste plasticienne textile de la " nouvelle tapisserie"

Dans la série des grandes artistes contemporaines textiles, présentation de Dame Olga de Amaral. C'est aussi la série " on en apprend tous les jours" proposée par Brigitte Bourdon.
Franchement, étonnant de découvrir toutes ces artistes qui travaillent depuis des années autour de la couture sur des mégas formats.
Tu fais bien Brigitte d'ouvrir nos œillères, enfin du moins les miennes.
Alors cette Olga ?
Elle a 83 ans, elle est née en Colombie.Elle a d’abord étudié l’architecture au CollegioMayor de Cundinamarca, puis l’art de la fibre à la Cranbrook Academy of Art dans le Michigan aux Etats-Unis, d’où elle sortira enthousiaste et déterminée à poursuivre la voie du tissage, devenue pour elle « une raison d’être, une vision du monde, un mode de vie ».De retour dans son pays natal, elle va s’intéresser à l’artisanat, aux techniques et aux traditions du tissage colombien qui seront pour elle, tout au long de son œuvre, une source inépuisable de création. Elle se passionne par la découverte des vêtements blancs et noirs des Indiens arahuacos ou de la gamme variée des paniers en fibre végétale des Indiens de l’Amazonie.
elle décide de fabriquer ses propres fils dont certains atteindront l’épaisseur du poignet !

L’œuvre, tenture imposante de fibres épaisses et voluptueuses se détachant du mur, devient mur de Murs tissés » dont chacun pouvait mesurer jusqu’à 5, 50 mètres de haut sur 3, 50 mètres de large et peser cent kilos. Elle est  reconnue comme une pionnière de la « Nouvelle Tapisserie » au même titre que Magdalena Abakanowicz en Pologne, Jagoda Buic en Yougoslavie ou Josep Grau Garriga en Catalogne.


Au milieu des années 70, Olga de Amaral retrouve un langage plus intime. Elle est alors à Paris, loin de son atelier de Bogota, et elle va retourner au petit format.
C’est l’époque aussi où elle découvre l’or qui devient son empreinte et sa marque de reconnaissance. elle utilise également des fibres comme le luffa, le gaïac (plantes diverses) et entrelace des bandes pré-tissées préalablement enduites de plâtre, de gesso, de pigments puis peintes d’or et d’argent. Ce qu’elle donne à voir, là, et qu’elle sublime en pleine lumière, ce sont les richesses enfouies de l’Amérique du sud, son histoire, ses légendes et ses fantasmes. Comme dans  « Alquimia XIX » en 1984.

En 2009, elle présente ses « Nudos », une nouvelle voie d’expression dans son parcours. Chaque immense nœud est composé de 5000 fils de 10 mètres de long, enduits de gesso puis peints à l’or. La pâte terreuse qui les recouvre et la subtilité de l’or qui éclabousse de lumière représente la symbiose du matériel et du spirituel. C’est ainsi qu’elle les définit comme « des brillantes odes à l’humanité et à l’infini ». Comme si la boucle était bouclée.
elle vit et travaille dorénavant à Bogota en Colombie

http://www.textile-art-revue.fr/artistes/artistes-ayant-fait-lobjet-dun-article-important-dans-nos-revues/olga-de-amaral/

 http://www.olgadeamaral.com/
 http://en.wikipedia.org/wiki/Olga_de_Amaral

 

Le bon tuyau de Franceline, animatrice à la maison de retraite de Saint Genest



Photo de Carole Maillard sur son blog.. une dame qui aime les jolies choses !




























Franceline Voirin travaille dans une maison accueillant 63 résidents ans un superbe petit village, avec église, belle place et joli jardin juste devant l'entrée. Franceline c'est de la dynamite, une belle énergie au service de l'animation dans une chouette  équipe managée par une directrice partageuse Mme Walter.
Autant vous dire que ça coud dure dans cette maison.

Carole dispose de collections étonnantes comme
ces bonnets
d'enfants du 19ème
Elle attire notre attention aujourd'hui le travail d'une belle collectionneuse Carole Maillard. "Voici le lien pour son site où vous trouverez de belles pièces de lingerie la symbolique de certaines pièces de lingerie et surtout son admiration pour sa grand-mère qui était lingère, elle pourrait nous faire une belle boite à couture sur elle si elle le souhaitait…"
http://dismoi-jeanne.fr/#2
"Jeanne symbolise le lien entre le passé et le futur, ce lien qui nous unit toutes au travers d’une même passion : la passion du linge." énonce Carole Maillart.
Merci Franceline, tu as raison son blog est magique. Tu nous donne à nous aussi l'envie de la rencontrer ! Et nous espérons qu'elle va répondre à ton invitation !





mercredi 17 juin 2015

Délit maille, source d'inspiration...






Vu à Roubaix , une œuvre titanesque sur la guerre , si juste.. une artiste, une nana étonnante .Elle tricote tant de personnages.Elle avait choisit de  parler de la guerre, de mobiliser des tricoteuses . Un projet démesuré qu'elle a porté, nourri, si fort..

 Pour découvrir l'artiste...
http://delitmail.blogspot.fr/

L'œuvre c'est  :780 soldats de la Wool War One mobilisés en laine. Les Français, les Allemands, les Chinois, les Anglais, les Italiens, les Terre-Neuviens, les Australiens, les Ecossais, les Brésiliens, les Indiens, les Annamites, les Russes, les Spahis, les Turcs, les Tirailleurs sénégalais, les Néozélandais, les Canadiens, les Américains, les Indiens, les Belges.
Une œuvre titanesque
"Pendant tous ces mois où on a exploré la guerre - plus on avançait, plus l'humain devenait terrible-  on savait qu'on était en train de faire le truc le plus compliqué et le plus impliquant qu'on ferait jamais. Pendant des mois, on a protégé ce projet comme une mère-louve, pour ne pas l'abîmer. ...
A coups de pied de biche, à 500 appuyés contre le mur avec les talons, on a essayé de faire entrer de l'humanité dans trois brins de laine. On a enlevé tout ce qui était accessoire, inutile. On a débroussaillé à la machette, à la sulfateuse pour ne laisser que ça. L'humanité. 
Et on a réussi. On sait qu'on a réussi. 
On a raconté la guerre sans armes, sans sang, sans boue, juste des soldats minuscules pour raconter l'horreur.  "
Résonnance dans ce que nous sommes en train de vivre dans cette incroyable conjugaison.. de belles valeurs communes. Un autre combat...pour témoigner de notre lien au passé, à ces femmes, ces hommes qui ont cousus eux aussi un bout de l'histoire, de notre histoire.


Un nouveau reportage à venir...

Notre énorme projet collectif attire les médias. Et peuchère nous on ne demande pas mieux de partager cette aventure qui carbure à ce que chacune y apporte. Un carburant éco...logique.
Lundi  Jorine et Ludovic Bisilliat de Vosges télévision  nous ont rejoints. Pour filmer une porte ouverte de Brigitte. Un rendez vous qu'elle donne chaque mois . Qui ne vient, qui ne veut. C'est toujours d'ailleurs la belle surprise.
Et ça la fait ...en présence de la télé..


Un homme dans le groupe de cousines. Mais qui qui n'est ?
Il a l'air diablement intéressé le bougre par notre abécédaire. Un espion ?. Un sympathisant bosniaque ancien tailleur ?
Le voisin du premier ? ..Non  c'est Alain Roussel, Vice président du Conseil Départemental qui est venu soutenir l'action et dire à ces dames comme il appréciait leur investissement. Merci Monsieur le Vice Président  au développement social territorial, au logement et à l'insertion et à la couture du lien social. Quel titre ! si vous voulez on peut vous le raccommoder plus court. Garder juste la fin , cela dit tout..

Les cousines se pressent autour de Brigitte qui fait une démonstration endiablée d'écriture à la machine. On voit sa main qui dépasse, au milieu dans des gestes frénétiques. Pendant ce temps, Ludovic Bisilliat, journaliste déguisé en caméraman filme, Sarah et Catherine , les grandes cousines essaient malgré la foule de voir l'exploit.. à droite un groupe de trois cousines regarde de loin. Dés fois que cette machine à coudre à qui on fait de drôles de choses d'écriture .. n'explose. Je vous jure sur cette action on en vit des vertes et des roses bien mures.

C'est pas vrai, c'est pas vrai.. encore raté

La 6ooo ème connexions sur le blog a eu lieu. Sans que personne ne laisse un commentaire !
Mais enfin à qui on va donner le beau tableau de Brigitte Bourdon d'une valeur de 40 euros !
On va pas le rejouer tout les mois quand même !

Vous êtes étonnants, extraormidables,  merveilleux et merveilleuses de venir aux nouvelles et de participer à  cette fabuleuse aventure collective !
En un petit mois, 1000 connexions !!!!
C'est totalement fou et très encourageant !
Nous sommes en lien Mesdames et Messieurs les cousines, cousins, grandes cousines et grand cousins. Une belle famille qui se donne des nouvelles.
Alors n'hésitez pas à nous envoyer vos photos de regroupement et nous raconter des anecdotes cousus de fils blancs et roses. C'est bien à cela que sert ce blog, coudre du lien...social.
Et en plus on peut aussi poster sur face de bouc des messages, des commentaires...si en plus on se téléphone, on s'envoie des mails et on se regarde à la télé.. je ne sais pas quantesceque que l'on va coudre les pages de l'abécédaire, et réaliser les boites à couture  ma brave dame !.

Les cousines...couturieuses !

Quelle ambiance sur Saulxures sur Moselotte !
Bon pour les non vosgiens c'est peut être rigolo comme nom de petite ville. Mais si ça existe !
c'est même de très beaux paysages,  surles Hautes Vosges. Mais bon nous ne faisons pas de géographie que diable. Nous on coud dur ! et c'est d'un groupe de cousines diablement énergiques que nous souhaitions vous parler.
En photo, en action, en plein travail d'élaboration du grand abécédaire, vous pouvez reconnaitre dame Nicole, Dame Françoise, Dame Anne , Dame Thérèse et Dame Bernadette de la confrérie des " LES COUTURIEUSES" "nom permettant l'alliance de la couture avec les spécificités des couturières à la fois curieuses et rieuses". Pour sur, pour les avoir rencontrer dans l'atelier de Brigitte. Elles ont de l'énergie à revendre ces belles dames.



Les grandes cousines qui les accompagnent, pardon qui courent derrière elles , c'est Sylvie, Sandra, Veronique de la Maison de la solidarité et de la vie sociale du Thillot Saulxures  et Catherine Vatrey de la MDAS. Chères grandes cousines, bon travail, voici un chouette recrutement !

vendredi 12 juin 2015

Appel aux caftages

Cheres cousines et grandes cousines à vos ordinateurs.
On a besoin de vous pour cafter. Cafter , ben oui moucharder, dénoncer, cette belle action collective que nous vivons.
Sur France inter, entre midi et une heure, il y a un journaliste Philippe Bertrand qui propose une émission carnet de campagne, il y présente les belles initiatives qui se passent sur les départements.
A la rentrée..il parle des Vosges !
Et bien sur le rêve serait qu'il parle de NOUS !
Pour que nous soyons repérer il faut cafter, mettre un mot sur la fiche contact pour leur donner envie de nous faire connaitre sur une radio nationale ! Voci le lien.
http://www.franceinter.fr/contact/434543
A vos mails !