lundi 22 février 2016

C'est pas croyable !

C
Comp étement épaté d'avoir trouvé ce musée dans la plaine Vosgienne à Fontenoy le château, rempli à ras bords de trésors !
Allez zou, vous faire découvrir encore plus grâce à Wikipédia.
" A Fontenoy le château La broderie était reine. Une dimension internationale.."
e ne sais si cela vous fait la même chose que moi.. mais je vois revivre cela..500 brodeuses travaillaient en 1873 à Fontenoy pour une exportation de luxe jusqu'en Amérique. Chères dame du Musée qui vous battez pour faire vivre ce patrimoine nous sommes ravies de vous accueillir en bonne place dans la futur exposition " sous toutes  NOS coutures"

"Trois facteurs se sont conjugués pour favoriser le développement de la broderie à Fontenoy et alentour.
Les métiers à tisser mécaniques et les filatures industrielles qui se sont rapidement répandus dans les Vosges, après leur invention en Angleterre en 1821, permettent de fournir de grandes quantités de tissus à broder. Les expositions universelles et nationales démontrent à Paris ou à Londres le savoir-faire des brodeuses de Fontenoy et agrandissent le champ de prospection de la clientèle.
Les villes d'eau des Vosges fournissent une clientèle aisée qui apprécie le linge brodé. Plombières a les faveurs du couple impérial.
—Les travaux les plus fins et les plus délicats se firent à Fontenoy ; on y broda pour l'Impératrice Eugénie des robes admirables ; toutes les dames de la cour voulurent aussi des broderies du pays, et bientôt il ne se fit pas un mariage royal ou princier dont la corbeille ne contînt à profusion des broderies sorties des mains magiques des fées de Fontenoy.[9]
Les premiers bureaux de broderie sont administrés par des femmes instruites sachant rédiger du courrier commercial et tenir des comptes parfois compliqués.
Les premières maisons de broderie sont tenues par des facteurs en broderie faisant travailler directement ou en deuxièmes mains, pour les magasins de Paris.[10]
Les recensements les nomment factrices en broderie ou placières en broderie. On relève les noms de Coralie Irroy en 1848, Henriette Mauchand[11] en 1852, Joséphine Mathez en 1853, Zoé Tassard en 1855 et en 1862 sa cousine Julie Daubié[12]. Ces facteurs ou placières, véritables chefs d'entreprises, fournissaient du travail aux brodeuses de Fontenoy et des environs. Elles écoulent leurs productions vers les magasins de Paris et les capitales étrangères. Les ouvrières brodeuses travaillent en atelier où à domicile. Le savoir se transmet dès l'enfance, oralement et par imitation.

À Paris, l'Exposition universelle de 1855 fait la part belle à la broderie. Le département des Vosges est récompensé d'une grande médaille d'honneur. La broderie de Fontenoy-le-Château reçoit sa propre récompense, il est décerné à la commune de Fontenoy-le-Château, pour ses ouvrières brodeuses, une médaille de première classe[14]. Henriette Mauchand, reçoit, à titre personnel, une médaille pour : « Un tableau exécuté au plumetis, points d'arme et jours d'Alençon d'une façon remarquable. »[15] et Rosalie Gadeau, une médaille d'or de seconde classe[16].
Fontenoy est considéré dès 1860 comme un des centres les plus importants de production de broderies en France dans l'ouvrage de statistiques économiques de Maurice Block[17], l'auteur considère que le salaire des brodeuses représente 70 % à 80 % de la valeur du produit.
Abel Daubié[18] crée ses propres modèles en 1860 suivi en 1865 par son beau-frère Alexandre Robin. Ils ont des représentants qui voyagent en Europe pour présenter les collections.
L'Exposition universelle de Londres en 1862 distingue les broderies lorraines et entre toutes la Broderie de Fontenoy-le-Château. « Le centre de la grande production en broderies est dans les quatre départements de l'ancienne Lorraine ; Nancy et Metz sont au premier rang comme marchés importants, mais c'est dans le département des Vosges qu'on rencontre les aptitudes les plus spéciales. Les broderies qui ont remporté des médailles au concours universel de 1862 venaient presque toutes des Vosges, et les plus estimées de Fontenoy-le-Château. »[19]
L'Exposition universelle de 1867 récompense de nombreuses maisons de broderie et d'art textile. Cependant le jury de l'exposition récompense la mairie de Fontenoy, et c'est l'unique commune récompensée, pour l'ensemble des brodeuses de la commune[21]. En outre, les maisons Millerot et Matthez étaient aussi récompensées pour leurs couverts étamés. Une fois de plus le métal et la broderie sont à l'unisson.
Dans la Géographie des Vosges parue en 1870 il est porté que l'industrie des broderies a pris depuis quelques années un développement considérable et que ces broderies s'écoulent en Europe et en Amérique[22].
En 1873, ce sont 500 personnes qui sont occupées à la broderie à Fontenoy. Les deux plus importantes entreprises de broderie étant à cette date la maison Gueprat et la maison Rodier-Robin[23].
Fontenoy exporte sa broderie mais aussi ses brodeuses vers l'Angleterre et l'Amérique. Les grandes maisons de broderie, comme la maison Robin, ouvrent des magasins de linges brodés dans différentes villes de France.
Jusqu'à la crise de 1936 le marché de la broderie de Fontenoy est florissant. Les ventes reprennent timidement jusqu'au bouleversement économique que crée la guerre de 1940. Puis commence le grand déclin qui aboutira à la fermeture du dernier bureau de broderie, celui d'André Grandmaire, en 1976.
En 1978 s'ouvrait le musée de la broderie, où sont exposés des pièces remarquables et du matériel pour broderie, tambours, métiers plats, carafes de brodeuse, machines à piquer pour encrer.

Heureusement que la municipalité a créer ce musée. Rendez vous compte la perte de toute ce patrimoine..

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